
Noblesa catalana
Blason peint sur parchemin au bas de l’acte de prise de voile de Marie-Anne d’Oms i de Segara au couvent des chanoinesses du Saint-Sauveur de Perpignan.
Archives Départementales des Pyrénées-Orientales.
Noblesa catalana
Blason peint sur parchemin au bas de l’acte de prise de voile de Marie-Anne d’Oms i de Segara au couvent des chanoinesses du Saint-Sauveur de Perpignan.
Archives Départementales des Pyrénées-Orientales.
Source: ebay.fr
Photo Collard à Paris (archives G.de Llobet).
Léon François Romain AMAT de LOUPIAC, né le 28 janvier 1829 à Nancy. Il fut lieutenant puis capitaine d’infanterie, chevalier de la Légion d’Honneur et du Madjidié, directeur de la société des lièges Berthon-Lecoq à l’Edough, à Bugeaud en Algérie (1876). Il mourut le 22 février 1895. Il avait épousé Juliette Athénaïs LE GRAS.
au dos de la Photo (Collard à Paris, archives G. de Llobet), on peut lire l’inscription suivante: « Partant pour l’Armée du Rhin, en avant pour Thionville, Saint Cloud, la 7 août 1870, de Loupiac, capitaine au 54ième de Ligne. »
Il était le second fils d’Ange Valentin Romain Léon AMAT de LOUPIAC, né à Saint-Laurent-de-la-Salanque le 4 février 1785, baptisé le 5, fils de Pierre Jean Antoine AMAT de LOUPIAC et d’Angélique de RIU, fut officier au 15e régiment d’infanterie légère, puis sergent-major au 7e Régiment de Ligne, et fait chevalier de la Légion d’Honneur. Il épousa le 17 janvier 1829 à Nancy Joséphine PERROT, née le 1er avril 1806, qui était marchande lingère au moment de ce mariage, fille d’Antoine PERROT, marchand de vin, et de Georgette VINMAITRE. Lors de son mariage, AMAT de LOUPIAC reconnaît un premier fils (1) né en 1828. Il meurt le 14 mai 1852 à Perpignan, 6 place Laborie (actuelle Place Jean Jaurès).
1 Antoine AMAT de LOUPIAC, né sous le nom d’Antoine PERROT le 12 novembre 1828 à Nancy.
Article de Sylvain Chevauché, archiviste paléographe
Armoiries : Albert Salsas, dans son armorial inédit du Roussillon (ADPO, 7 J 106), donne les armoiries de la famille AMAT : « De gueules, à un pélican [dans son aire, avec ses petits, le tout] d’or ; au chef d’or abaissé sous un autre chef d’azur, chargé de trois étoiles d’argent ». Un cachet en cire de 1751 était dans la collection particulière de M. Albert Saisset.
Grisaille de Boher
Généalogie de la famille :
La famille AMAT vivait déjà à Perpignan dans la dernière décennie du XVIIe siècle.
Guillem AMAT, sabater (maître cordonnier), fils de Francesc AMAT et de Joana, épousa le 4 mai 1699 à Perpignan, paroisse Saint-Jean, Anna RENŸS (serait-ce REŸNES ?), fille de Domingo RENŸS et de Margarida. Comme témoins de mariage, ils ont le sieur RANCHOUP, notaire, Pere AMAT, Francesc ANGLADA, chirurgien, et Francesc BOSCA.
De ce mariage, sont issus deux enfants :
1. Maria-Theresa AMAT, née le 2 juillet 1702, baptisé à Perpignan, Saint-Jean, le 3, ayant pour parrain Pere Amat, « augueton de Monsieur lo intendant de Rosselló », marraine, Maria Theresa BOSCA. Elle est inhumée à Perpignan, Saint-Jean, le 16 mars 1709.
2. Pere AMAT, qui suit.
Pierre AMAT est né le 1er mars 1710 et baptisé le 6 mars 1710 en la cathédrale Saint-Jean de Perpignan (« Pere Amat »). Parrain : Pere Amat, marraine : Anna Amat, femme dudit Pierre. Il est docteur en droit (« doctor en lleÿs ») au début des années 1730. Il épouse le 12 octobre 1733 à Perpignan, Saint-Jean, Catherine RANCHOUP, fille de Jean RANCHOUP, notaire de Perpignan, et de Joana. Catherine RANCHOUP mourra le 9 septembre 1781 sur la paroisse Saint-Jean et sera inhumée le 10.
Pierre Amat est dit avocat au Conseil souverain de Roussillon et procureur du roi de la Monnaie en 1743, garde des sceaux en titre de la chancellerie près le Conseil souverain de Roussillon dès 1778, et receveur général des domaines du roi en Roussillon dès 1781. En 1786, il est dit ancien garde des sceaux honoraire de la chancellerie établie près le Conseil souverain de Roussillon. Dès 1770, il est dit « écuyer ».
Il meurt le 11 janvier 1786 sur la paroisse Saint-Jean et est inhumé le 12.
De son mariage, sont issus quatre enfants :
1. Ignace AMAT, qui suit (branche Amat-Genton).
2. Antoine AMAT, après son frère (branche Amat-Gagnon).
3. Catherine AMAT, née en 1751, était vivante en 1796.
4. Pierre Jean Antoine AMAT, après ses frères (branche Amat de Loupiac).
Branche aînée (Amat-Genton)
Jean Ignace Marie AMAT, fils aîné de Pierre AMAT et de Catherine RANCHOUP, est avocat au Conseil souverain de Roussillon comme son père, dès 1770, puis après la Révolution française, commis dans l’administration centrale du département des Pyrénées-Orientales. Jusqu’à la Révolution, il est appelé et signe « Amat de Ranchoup », et dit « écuyer ». Il épouse le 20 février 1770, en la cathédrale Saint-Jean, Antoinette Marie GENTON, née vers 1742, fille de feu Antoine GENTON, marchand, et de Marie Angélique EMERY. Antoinette Marie mourra le 2 décembre 1821 à Perpignan, en sa maison d’habitation de la rue de l’Anguille. Ignace AMAT mourra entre 1809 et 1821.
De son mariage, sont issus huit enfants :
1. Marie Jean Pierre François de Paule AMAT, né le 30 janvier 1772, baptisé le 31
2. Antoine Pancrace Joseph François de Paule AMAT, né le 12 mai 1773
3. Catherine Antoinette Adélaïde Martine Marie AMAT, baptisée le 14 novembre 1774
4. François de Paule Joseph Jean Marie AMAT, né et baptisé le 23 août 1776
5. Joseph Jacques Antoine Ange AMAT, né le 14 avril 1778 et baptisé à Saint-Jacques
6. Marie Margueritte AMAT, née le 20 juin 1779 et baptisée le 21 à Saint-Jacques.
7. François AMAT, qui suit.
8. Françoise Adélaïde Catherine AMAT, née le 23 mai 1784 et baptisée le 24
Jean Baptiste François de Paule Jacques AMAT, fils d’Ignace AMAT et d’Antoinette GENTON, né le 22 octobre 1781 à Perpignan, baptisé à Saint-Jacques le 24. Le 4 avril 1809 il épouse à Perpignan Claire Marie Louise ASTRUC, née le 23 mars 1787 à Perpignan, fille de Joseph ASTRUC, négociant, et de Louise PECHOT. En 1809 et en 1811, il est dit employé dans les droits réunis. En 1811, François AMAT est dit domicilié rue du Four à Perpignan. En 1821, il est receveur à cheval des contributions indirectes à Aigues-Mortes, mais est dit domicilié à Perpignan. Il décède le 27 novembre 1855 en sa maison du 22 rue de l’Anguille, étant alors en retraite.
De son mariage, il a au moins deux enfants :
1. un enfant sans vie né et décédé le 10 mars 1811 à Perpignan.
2. Marguerite Hortense Joséphine AMAT, née le 24 avril 1821 et décédée le 29 à Perpignan, en la maison de son grand-père rue de la Monnaie.
Branche cadette 1 (Amat-Gagnon)
Antoine Pierre AMAT, second fils de Pierre AMAT et de Catherine RANCHOUP, naît à Perpignan le 12 juin 1743 et est baptisé le 13 à Saint-Jean. Il épouse le 10 octobre 1770 en la cathédrale Marie GAGNON, née le 6 octobre 1749 à Perpignan et baptisée le 7, fille de Joseph Philippe GAGNON, avocat au Conseil souverain de Roussillon, directeur général des postes du Roussillon, citoyen noble de Perpignan (1726-1789), et de Catherine MOURAN (1726-1751). Marie GAGNON mourut le 24 septembre 1779 sur la paroisse Saint-Jean. Lors de son mariage, Antoine AMAT est avocat au Conseil souverain de Roussillon, comme son père et son frère aîné, et dit « écuyer ». En 1789, il assista à l’Assemblée de la Noblesse de Roussillon. Après la Révolution, il est chef de bureau dans l’administration départementale (attesté en 1796). En 1809, il est dit propriétaire. Le 14 septembre 1821, il vend la moitié de sa maison à Perpignan, 15 rue Saint-Dominique, à Bernard CHARBALIÉ, géomètre de première classe, pour la somme de 8000 francs.
Il décède en sa maison d’habitation, sise rue Saint-Dominique, le 17 septembre 1821, trois jours après cette vente. Il ne s’était jamais remarié depuis son veuvage de 1779.
Antoine AMAT avait eu cinq enfants de son mariage :
1. Pierre François de Paule Cloud Antoine Marie, né le 7 septembre 1771
2. Josèphe Catherine AMAT, née le 19 juillet 1774 à Perpignan, baptisée le même jour à Saint-Jean, épousa le 3 prairial an IV (22 mai 1796) à Perpignan Dominique LLONGUET (Rigarda, 24 septembre 1747-Perpignan, 3 janvier 1833), fils de Charles LLONGUET, citoyen noble de Perpignan, domicilié à Rigarda, et de Marie-Anne VILAR. Ils étaient domiciliés « place ci-devant Saint-François » en 1797. Dominique LLONGUET mourut en sa maison d’habitation rue Desprès. Catherine AMAT était encore vivante en 1835.
3. Jean-Jacques AMAT, né le 12 janvier 1777, baptisé le 14 janvier à Saint-Jean.
4. Pierre-François AMAT, né le 16 février 1778 à Perpignan, baptisé le 17. Décédé le 6 août 1781 à Perpignan, inhumé le même jour à Saint-Jean..
5. Marie Angélique Françoise AMAT, née le 9 septembre 1779 et baptisée le même jour à Saint-Jean.
Branche cadette 2 (Amat de Loupiac)
Pierre Jean Antoine AMAT, fils cadet de Pierre AMAT et de Catherine RANCHOUP, est dit « écuyer » en 1778, et appelé « Amat de Loupiac », nom qu’il gardera jusqu’à son décès. Il épouse le 23 juin 1778 à Saint-Laurent-de-la-Salanque Angélique de RIU, fille d’Ange de RIU, citoyen noble et capitaine d’infanterie, domicilié à Saint-Laurent, et de Thérèse de LLOBET. Ils avaient eu une fille unique Antoinette LLONGUET, née à Perpignan le 7 ventôse an V (25 février 1797), mariée le 8 février 1831 avec Maurice CARCASSONNE (1796-1847), docteur en médecine – famille homonyme et non parente des CARCASSONNE propriétaires de l’Hôtel de l’Europe rue des Abreuvoirs.
Angélique de RIU était née le 5 février 1763 et avait été baptisée le 9 février 1763 à Saint-Laurent, où elle mourra le 23 mars 1820.
Pierre Jean Antoine AMAT meurt le 26 avril 1808 à Saint-Laurent.
De son mariage, il eut cinq fils :
1. Jean Ange Pierre AMAT de LOUPIAC, né le 9 juin 1780
2. Antoine Médard Ange Alexandre AMAT de LOUPIAC, né le 9 juin 1781 à Saint-
Laurent et ondoyé le 13, marié à Jeanne Marie RABY.
3. Tibère Martial François de Paule Joseph AMAT de LOUPIAC, né à Saint-Laurent-de-la-Salanque le 26 octobre 1782, baptisé le 3 novembre. Il fut employé des douanes. Il mourut le 24 août 1859 à Perpignan, rue de Laborie, maison Vilar, célibataire.
4. Ange Valentin Romain Léon AMAT de LOUPIAC, qui suit.
Ange Valentin Romain Léon AMAT de LOUPIAC, né à Saint-Laurent-de-la-Salanque le 4 février 1785, baptisé le 5, fils de Pierre Jean Antoine AMAT de LOUPIAC et d’Angélique de RIU, fut officier au 15e régiment d’infanterie légère, puis sergent-major au 7e Régiment de Ligne, et fait chevalier de la Légion d’Honneur. Il épousa le 17 janvier 1829 à Nancy Joséphine PERROT, née le 1er avril 1806, qui était marchande lingère au moment de ce mariage, fille d’Antoine PERROT, marchand de vin, et de Georgette VINMAITRE. Lors de son mariage, AMAT de LOUPIAC reconnaît un fils né en 1828. Il meurt le 14 mai 1852 à Perpignan, 6 place de Laborie.
De son mariage, il avait eu deux fils :
1. Antoine AMAT de LOUPIAC, né sous le nom d’Antoine PERROT le 12 novembre 1828 à Nancy et reconnu par le mariage de ses parents.
2. Léon François Romain AMAT de LOUPIAC, qui suit.
Léon François Romain AMAT de LOUPIAC, né le 28 janvier 1829 à Nancy. Il fut lieutenant puis capitaine d’infanterie, chevalier de la Légion d’Honneur et du Madjidié, directeur de la société des lièges Berthon-Lecoq à l’Edough, à Bugeaud en Algérie (1876). Il mourut le 22 février 1895. Il avait épousé Juliette Athénaïs LE GRAS.
De son mariage, est née une fille :
1. Juliette Marie Léonide AMAT de LOUPIAC, née le 22 mai 1876 à Bugeaud (Algérie), morte le 8 mars 1959 à Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales), sans alliance.
Joseph de Llobet de kendy
Photo Pougnet Canac, Perpignan.
Archives municipales de Perpignan, fonds Becquart.
A gauche la première assise est Gaby Donnezan. A gauche de la mariée, son frère Paul, debout à droite, Marie-Jeanne Donnezan.
Source : Archives municipales de Perpignan, fonds Becquart.
Châtelaine et sa montre aux motifs des partisans du comte de Chambord. Il s’agit d’un emblème ultra-royaliste qui fut aussi traité en Grenat de Perpignan.
Châtelaine et montre demi savonnette en vermeil. La châtelaine décorée en émaux bleu et blanc aux armes de France et portant la citation « La parole est la France, l’heure est à Dieu » sur une croix fleurdelisée. Elle supporte une clé remontoir et un cachet au chiffre d’Henri V entrelacé de fleurs de lys et retient une montre demi savonnette à clé, à remontage par le fond, la bélière trilobée, le cadran émaillé blanc à chiffres romains, le mouvement à cylindre.
Poids brut : 70 g. Longueur : 14,5 cm.
XIXème siècle. (Manque le verre, accidents et petits manques à l’émail).
Suivant la tradition familiale, cette montre et sa châtelaine ont été offertes par le duc de Bordeaux, Comte de Chambord à un aïeul, partisan de la cause royaliste ; elle est restée dans la famille depuis cette époque.
LIEU DE VENTEHôtel des Ventes
64 RUE DU FAUBOURG MADELEINE
45000 Orléans
Portrait de Marie Rotgé.
Portrait de Marie Rotgé.
Année De Fossa
A quelques heures du concert d’ouverture de l’année François de Fossa à Palau del Vidre ce dimanche 28 juin à 19h, l’Institut du Grenat s’associe volontiers à la manifestation par l’intermédiaire des amoureux du costume ancien. Nous vous en dirons plus dans quelques jours…
Il est bon de se rappeler comment est née cette aventure, cette volonté commune partagée par une généreuse et amicale poignée d’amis, – chaque saison plus nombreux – de célébrer et fêter le 240eme anniversaire de la naissance de ce militaire compositeur guitariste François Paule de Fossa né à Perpignan le 31 aout 1775 et resté si longtemps méconnu. Une initiative qui venait prolonger la toute première et remarquable rencontre autour de François de Fossa en Roussillon en juillet 2005 à Palau del Vidre
( http://commemorationdefossa.over-blog.com/ contact Loic Robinot)
(Le programme complet sera publié ce dimanche 28 au soir – : 30 manifestations en Roussillon et à Paris)
Jean Pierre Bonnel témoignait sur son blog en 2013 :
Un petit groupe d’amis, réunis le 31 août 2013, dans la demeure de la fille d’André Suspuglas, a rendu un hommage inattendu à François de Fossa, le musicien du quartier de la Révolution française, à Perpignan.
Dans cette splendide maison de Palau del Vidre, conçue et décorée par Gustave Violet en 1914, il a été convenu, en effet, de se réunir chez Marie, la date anniversaire se révélant motivante afin de préparer un projet d’envergure autour de F. de Fossa !
Poser les premières pierres, ici, sous les toits décorés et maçonnés par le sculpteur catalan, semble bien présomptueux; cependant, la rencontre de personnes bien différentes, un guitariste (Francisco Ortiz), une éditrice (Marie-Ange Falquès), un scénographe (Guillaume Lagnel), un dynamique animateur culturel illibérien (Jean Bigorre) un philosophe buissonnier (Jacques Quéralt), un écrivain-blogueur (J.-Pierre Bonnel, auteur de ce compte-rendu), et le président-fondateur des Amitiés internationales A.Malraux, à l’origine de cette initiative (Pierre Coureux), ne pouvait qu’apporter de l’eau claire au moulin de l’ambition culturelle, populaire et de haute qualité …
Chacun put s’exprimer, apprendre, par morceaux temporels, la vie tumultueuse de cet artiste perpignanais, dont les idées peu conformes à l’air du temps -royalistes- et la difficile technique de ses pièces musicales, ont conduit au silence, grâce à l’universelle omerta des autorités locales et des pseudo-intellectuels en place, un guitariste talentueux, copié par Boccherini et quelques autres…
tropinin-vasily-andreievich-1776-1857-the-guitar-player-1838
Il est vrai que François de Fossa a pu pâtir de la présence d’un père juriste, à la notoriété certaine : « La culture roussillonnaise se réfère au père. », a bien dit Jaume Quéralt, ajoutant une corde psychanalytique à son arc…Pardon, à sa guitare… Pourtant, celle-ci, la guitare en question, était à l’époque, préromantique, de F.de Fossa, faux aristocrate, enseignée par huit professeurs !
Il est donc grand temps d’écouter les pièces de ce musicien mort en 1849. Francisco Ortiz, qui, en 1991, avec l’aide du CEDAC, grava un CD, nous fit savoir que des enregistrements étaient accessibles sur « You Tube ». L’acteur fondateur est à l’honneur de F. Ortiz : en 1977, il découvre par hasard une partition, dans la méthode de Tarrega; il s’agit de « Folies d’Espagne »; puis, à Cracovie, il rencontre un chercheur qui s’était rendu aux archives départementales…
1Le fil du destin musical se déroula : F.Ortiz se mit au travail, beaucoup et longtemps; il enregistre dans la « prison du Castillet », avec l’aide de France Bleue Roussillon. Les autorités locales restèrent sourdes à ses demandes d’aide *; il dut mettre trente mille francs de sa poche pour sortir le disque et établir un programme, le 17 septembre 2005, à la Casa Xanxo, avec des morceaux de D.Aguado, Fernando Sor et F. de Fossa … Une brochure sur F. de Fossa, en anglais et français, avec présentation par les éditions Orphée.
Le groupe a l’intention de publier la correspondance de F.de Fossa, avec des nombreuses personnalités du début du 19ème siècle et, en particulier avec Ramon Carnicer, directeur du théâtre de Barcelone, puis de Madrid, qui demanda à de Fossa un « barbier de Séville » pour l’adapter.
En suivant la correspondance et la vie de F. de Fossa, on pourra revivre l’histoire tumultueuse de la fin du 18° et du début du 19° avec les grands moments de la Révolution et de la Restauration…l’exil en Espagne et en Amérique du Sud, la carrière d’un militaire peu orthodoxe… Ainsi que la lignée du préromantisme musical, dont le précurseur fut Julian Arcas, suivi de Juan Parga, Agnado (ami de Fernando Sor à l’hôtel Favart à Montmartre) et Trinidad Herta, le Lagoya de l’époque…
Il est aussi question d’organiser un festival autour de F. de Fossa, en 2015, c’est-à-dire…demain ! Concert accessible à tour, sur la place du figuier ou autour du puits de la salamandre ; dans le quartier natal du musicien ; concert plus élaboré sur le site de Monastir del Camp, ou dans la chapelle basse de la résidence des Rois de Majorque, ou encore dans l’intimité de l’ermitage de Consolation, au-dessus de Collioure… Les lieux, les mas hospitaliers ne manquent pas….
Une visite guidée du quartier et de la maison, autour de cette maison qui jouxte celle de Jaubert de Passa, conservateur en chef du patrimoine et président du conseil général, ami de l’écrivain Prosper Mérimée (évoqué dans la nouvelle fantastique « La Vénus d’Ille ») peut être envisagée…
Des bouteilles à la mer du mécénat et de la culture ouverte sont lancées en direction de tous, population locale, mécènes, partenaires privés et institutionnels ! Le travail ne fait que commencer : que les bonnes volontés se révèlent afin de participer à l’élaboration du projet, à sa réalisation concrète, à son aventure insoupçonnable..
Sous l’égide des AIAM en présence du président Pierre Coureux : 10 ans après cette première pierre posée à Palau del Vidre, en 2005, au festival Concert d’été, Juillet Août 2015 :
Colloque avec l’université de Perpignan (UPVD) et les Archives Départementales.
Rencontres internationales, concerts, éditions, cd, actes du colloque.
Invités de haute qualité, spécialistes – Constitution Comité de Pilotage et Scientifique.
Lancement d’une proposition de Festival Musical sous le parrainage de François de Fossa :
Festival ou Rencontres musicales / concours et Prix.
Un projet innovant ouvert à la Jeunesse alliant musique et peinture, musique et patrimoine « François de Fossa. et Jaubert de Passa, 1750 / 1850 à Perpignan en Roussillon »
Diversité des lieux d’actions : Palau del Vidre – Perpignan – Elne -Collioure – Monastir del Camp à Passa – Fort de Bellegarde – Gérone.- Acapulco au Mexique…
Conférence Chevauché_24-sept-2015
Madame Justin Durand de Perpignan.
Madame Justin Durand à la lecture en robe à crinoline, photographiée en studio par A.Ken à Paris. Antoinette Durand était une femme à la mode.
Cuiller à saupoudrer en argent uniplat, gravée d’armoiries comtales.
Maître-orfèvre: I. VIOLET. Perpignan, vers 1751, lettre date Y, et poinçon de Jurande, lettre Q, vers 1725- 1760 (petits accidents).
Poids: 105 g. L.: 24 cm.
Modes en 1865
Chronique parue dans le Journal des PO du 17 février 1865 du bal donné par madame Justin Durand dans ses salons situés au 1er étage de l’Hôtel particulier de l’actuelle place Jean Jaurès à Perpignan, près de la Loge.
Le Comte de Saillans, ancien lieutenant-colonel aux Chasseurs du Roussillon, dut émigrer après l’échec du complot de Perpignan dont il avait été l’âme. À Perpignan, au mois de décembre 1791,les militaires royalistes s’étaient préparés à ouvrir la frontière aux armées espagnoles.
Les armes de cette famille perpignanaise : Sinople à un lion d’argent et un chef cousu d’azur chargé de deux étoiles aussi d’argent. Le dit écu timbré d’un casque de profil, orné de ses lambrequins d’azur d’argent et de sinople. »
Journal des PO, 1859.
Journal des PO, mars 1859.
Photo Mas, Perpignan, vers 1905.
Portrait de Marguerite Jeanne Henriette Thérèse BARTISSOL née en 1866 et mariée le 31 mai 1894 à Perpignan, avec Louis NOELL (1865- ), fils de François Louis Xavier NOELL et de Thérèsine Josèphine Léocadie DE GIRVES.
Elle était la fille de Jean Vincent BARTISSOL, né le 22 janvier 1830 à Portel-des-Corbières, dans l’Aude, , décédé le 18 novembre 1894 à Perpignan à l’âge de 64 ans, marié le 30 septembre 1862, à Perpignan, avec Thérèse Catherine Rose BERGA, (1839, 1917).
Elle était par ailleurs la nièce d’Edmond Bartissol, né le à Portel (Aude) et mort le à Paris, est un homme politique français. Il était député des Pyrénées-Orientales de 1889 à 1893, siégeant avec les républicains modérés. Battu par Jules Pams en 1893, il se présente en 1898 dans l’Aude, où il est élu de justesse, puis invalidé. Devenu maire de Fleury-Mérogis, il retrouve un siège de député des Pyrénées-Orientales de 1902 à 1910, siégeant chez les Républicains progressistes.